Je me souviens du jour où j’ai visité mon appartement pour la première fois. J’avais le cœur terriblement lourd, et entrer dans ce 2 pièces si lumineux m’avait réchauffé l’esprit. Je voulais habiter dans un endroit frais et clair, et j’allais être exaucée
Oui, mais la première nuit, passée seule dans cet appartement tout blanc, j’ai eu le cafard comme jamais. « Monochrome » de Tiersen résonnait dans ma tête. J’ai décidé qu’il fallait que j’habille au plus vite ces murs si blancs.

Pas très joyeux, vous en conviendrez ! J’ai alors commencé en accrochant au mur mon tableau, venu tout droit du Guatemala. Ce tableau, je l’aime d’amour, il me rappelle mes voyages, et les heures passées à essayer de le retrouver à travers le pays (j’aurais du l’acheter la première fois que je l’ai vu, mais… j’ai hésité et j’ai du faire le tour du pays (vraiment) et des dizaines de boutiques pour mettre la main dessus).
J’ai continué en accrochant la jolie petite guirlande de fanions que mon petit compagnon cher le riant Feflozz m’avait offerte. Genre, posée avec un masking tape, parce que c’est plus tendance, plus blagueuse, tu vois ? Bon, y’a pas à dire, c’est joli cette merde, mais ça ne tient pas du tout…
J’aurais pu m’arrêter là et décréter que les murs blancs étaient aussi beaux que la Composition suprématiste : carré blanc sur fond blanc de Malévitch, mais quand je disais ça, pas grand monde me comprenait ! Alors j’ai dû un peu continuer, m’voyez ?
Oui mais voila… Je venais d’aménager et j’avais pu’d’sous ! Alors je me suis fait une déco maison. Une qui me correspond plutôt bien. Un peu de temps sur Photoshop, un bout de laine et quelques punaises plus tard, une jolie guirlande de cartes postales home made avait rejoint le mur si clair de ma cuisine. (Je pourrai vous faire un tuto si ça vous intéresse, mais c’est vraiment tout con à faire.)
Enfin, après une virée chez mon p’tit pote Ikea, un superbe poster papillons avait trouvé place dans mon couloir. Mais comme il était pas au gout de Crumble, il l’a entièrement déchiré pendant une nuit d’ivresse (faut que je change ses croquettes, elles le rendent fou). C’est con, il donnait une petite touche un peu étrange à cet espace tout vide, j’aimais bien…
Du coup, j’ai abdiqué. Finalement dans la vie, le choix est simple : tu peux avoir une jolie déco ou un chat farceur. Les deux en même temps, c’est déjà plus compliqué. Moi, j’ai choisi mon connard  amour de chat ! Du coup, j’ai décidé de revisiter cette affiche…

Tellement vrai !
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