« Janvier est de très loin le mois le plus saumâtre, le plus grumeleux, le moins pétillant de l’année. Les plus sous doués d’entre vous auront remarqué que janvier débute le premier. Je veux dire que ce n’est pas moi qui ai commencé. Et qu’est-ce que le premier janvier, sinon le jour honni entre tous où des brassées d’imbéciles joviaux se jettent sur leur téléphone pour vous rappeler l’inexorable progression de votre compte à rebours avant le départ vers le Père-Lachaise…
Dieu merci, cet hiver, afin de m’épargner au maximum les assauts grotesques de ces enthousiasmes hypocrites, j’ai modifié légèrement le message de mon répondeur téléphonique. Au lieu de « Bonjour à tous », j’ai mis « Bonne année mon cul ». C’est net, c’est sobre, et ça vole suffisamment bas pour que les grossiers trouvent ça vulgaire. »
Pierre Desproges – Chroniques de la haine ordinaire
Autant vous dire qu’en relisant ce texte, je ris, mais je ris !
J’en profite quand même pour vous souhaiter une merveilleuse année qui envoie du pâté. Paix, amour et paillettes sur vous tous !


5 Comments
Tu nous as pas souhaité d hommes nus et musclés je suis déçue déçue !
1 janvier 2014 at 10:16Bisous et bonne année ma jolie !
Ah non, je refuse de commencer l’année par une déception ! Faut que je t’en envoie sur ta boite mail ^^
5 janvier 2014 at 8:40Bonne année <3
Bonne année à toutes les jolies demoiselles qui sont sur ce super blog <3
2 janvier 2014 at 10:22Excellent Desproges ! on devrait l’étudier au lycée, moi quand il était vivant, je ne prêtais pas attention et surtout je ne devais pas piger le second degré, j’étais trop jeune sûrement, mais à 50 balais ça me fait bien marrer et c’est vrai que chaque année, le nouvel an sonne le compte à rebours…tout dépend de l’âge qu’on a, le ressenti n’est pas le même.
6 janvier 2014 at 2:21Je n’ai connu Desprosges que par l’amour que mon papa lui porte. Il me lisait souvent ses livres et écoutait ses émissions en riant fort. Mais ce n’est que depuis 6/7 ans que j’apprécie pleinement finalement. Effectivement, les mots prennent d’autres sens quand on « grandit ».
6 janvier 2014 at 4:10Bonne année Sylvie !